

Je propose un diagnostic radiesthésique de vos lieux de vie. C'est à dire une évaluation des perturbations telluriques, qui sont liés aux passages de veines d'eaux souterraines, aux croisements de failles géologiques et aux interactions avec l'environnement.
Chaque intervention s'accompagne d'une démonstration et d'explications sur les résultats obtenus.
Je ne pratique pas la radiesthésie dite "médicale" car je ne suis pas médecin et j'estime que c'est un préalable obligatoire.
CHRONIQUE D'UN SOURCIER
Le solstice d’hiver.
Le Solstice d’hiver tombe le 21 décembre sur nos calendriers, mais le moment précis est en fait cette année 2019, le 22 décembre à 05h19. Ce phénomène astronomique marque le jour le plus court de l’année. Dans les temps anciens c’était une période de plusieurs jours plutôt qu’une date précise. Autour du 25 décembre on fêtait la renaissance du soleil à partir duquel les journées commencent à rallonger. C’était une des fêtes païennes les plus importantes de l’année, que le christianisme se devait de récupérer pour s’imposer. Les Chrétiens se mirent donc à fêter la naissance du Christ, qui est une divinité solaire, le 25 décembre comme leurs ancêtres fêtaient la renaissance du soleil.
Les dictionnaires rattachent l’étymologie du mot français “Noël” au latin “natalis dies”, qui signifie “jour de naissance”. Mais des linguistes modernes remettent en question cette interprétation et soutiennent l'hypothèse de l'origine gauloise du mot. “noio hel”, nouveau soleil en gaulois, qui se rapproche du germanique “neue helle”, “nouvelle clarté”. Les racines “noio” ou “naoue”, mais aussi “nouel” et “neue”, se retrouvent dans de très nombreux parlers régionaux. Les anglo-saxons, eux, utilisent le mot “Christmas”, qui se traduit par “messe du Christ” et les Germains celui de “Weihnachten” qui se traduit par “nuit de veille”.

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Les origines païennes de la fête du Solstice d’hiver remontent sans doute à l’époque néolithique. Pour les peuples nordiques et germaniques, les célébrations du solstice d’hiver sont liés à la fête de Yule, prononcez "Youl", opposé à Litha, le solstice d’été. Yule représente le premier jour officiel de l'hiver, comme dans le calendrier chrétien. A partir de cette date les jours vont se rallonger, bannissant l'obscurité et apportant la lumière, symbole de vie sur Terre. La date exacte de Yule varie entre le 20 et le 23 Décembre. Yule est aussi une fête où les gens et les dieux se rencontrent pour festoyer, raconter des histoires et chanter. Dans l’antiquité tardive, lors des Saturnales, les Romains organisaient de grands festins où l’on s’offrait des cadeaux. À partir du IIIème siècle après J.C, les Saturnales seront prolongées le 25 décembre par le “Dies Natalis Solis Invicti” (le jour de la renaissance du soleil).
Le père Noël est devenu le symbole emblématique de la fête de Noël. Pourtant à l’origine c’est le petit Jésus dans la crèche le personnage central de cette fête, puisque c’est censé être son anniversaire… Comment ce personnage païen, qui arbore les attributs des druides, comme la longue barbe, l’habit blanc couvert d’un manteau ou d’une cape rouge (souvenez-vous de Panoramix préparant sa potion magique !) est-il entré dans le mythe chrétien ?
On retrouve tout d’abord un personnage bien réel et chrétien, Nicolas de Mire. Saint Nicolas accompagne la période charnière du passage vers l'hiver. Né au IIIe siècle au sud de la Turquie actuelle, il est fait évêque vers 312. Au XIe siècle, l’apologie de ses miracles et de sa générosité contribue à propager son culte. Il devient le patron des enfants, d'où les distributions de friandises aux enfants sages le 6 décembre jour de sa fête. Il deviendra également le saint protecteur des prisonniers, des avocats, des ergothérapeutes et des célibataires… Dans les pays de culture germanique, sa figure se superpose à celle du dieu Odin. Il gagne alors le pouvoir de se déplacer dans les airs. C'est ce “Sint Niklaas” que les émigrés allemands et hollandais ont emmené avec eux vers le Nouveau Monde... Celui-ci est accompagné d’un autre personnage, le Père Fouettard, qui a pris des visages très différents selon les régions. Son rôle est de punir les enfants désobéissants.
Certains voient en lui le double diabolique de saint Nicolas, son côté obscur... d'autres, son ancêtre païen.
On retrouve également chez le Père Noël des attributs du dieu nordique Heimdal, dont le trône est situé au pôle nord, et qui vient visiter chaque foyer pour récompenser les enfants qui ont bien agi durant l'année, et laisse un présent dans leur chaussette, alors que ceux qui ont mal agi voient à l'aube leur chaussette emplie de cendres.
En 1823, Clément Clark Moore, austère pasteur luthérien, écrit un conte pour enfants intitulé, “La Nuit avant Noël”. Y figure un lutin, Saint Nick, qui se déplace dans le ciel grâce à un traîneau tiré par des rennes.
Puis, en 1860, c’est Thomas Nast, un caricaturiste
qui le dessine sous forme d'un bonhomme ventripotent,
fabriquant ses jouets dans le Grand Nord.
Il est alors habillé de vert et de bleu et porte un manteau rouge.
Ses cheveux et sa barbe sont blancs.
Mais le Père Noël plonge ses racines bien plus loin dans le passé. Il est également un avatar du dieu Gaulois Gargan, qui portait une hotte et des bottes, métissé avec le dieunordique Thor, qui avant d’être un super héros, était représenté par un vieillard barbu portant un manteau rouge…
En 1930 Coca Cola voit la consommation de ses boissons baisser pendant l'hiver. La firme récupère le mythe du père Noël, que l'on habille aux couleurs de la boisson gazeuse : rouge et blanc pour en faire la promotion pendant les fêtes. Cette version du Père Noel connaîtra un tel succès quelle finira par détrôner toutes les figures locales du Bonhomme Hiver.
Noël est donc une construction syncrétique, une fête solsticiale aux origines multiples.
Joyeux Solstice d’hiver à vous !
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